Comment soutenir votre enfant lors d’un tournoi de football amateur
Votre enfant va participer à un tournoi de football amateur ? Vous vous demandez quelle attitude adoptée afin qu’il profite pleinement de cette expérience ?
Nous allons vous faire une confidence : vous avez raison de vous en soucier. Stress, excitation et adrénaline vont s’emparer de votre enfant à l’approche du grand jour. Et, il va avoir besoin de vous.
En effet, soutenir son enfant ne se limite pas à être présents dans les gradins. La préparation des rencontres et l’après-match comptent également.
Vraiment, vous jouez un rôle-clé dans sa performance et son bien-être. En tant que parents, vous pouvez contribuer significativement à son épanouissement sportif.
Dans cet article, nous allons vous proposer des recommandations et des conseils pratiques pour gérer l’avant, le pendant et l’après-match.
Une préparation optimale avant un tournoi de football amateur
“La compétition, c’est la partie la plus facile. Tout le travail se fait dans les coulisses.” (Usain Bolt.)
Cette citation du recordman du monde du 100 mètres souligne l’importance de la préparation. Et ce, quels que soient le niveau ou l’activité sportive.
À mesure que le tournoi approche, votre enfant ressentira davantage de stress et de nervosité. Ce sont des émotions difficiles à gérer.
Alors, aidez-le.
Comment ?
Tout d’abord, en lui parlant et en le rassurant. N’évoquez ni la victoire, ni la défaite.
L’important, c’est qu’il s’amuse, apprenne et donne le meilleur de lui-même.
Vous sentez le stress l’envahir ? Proposez-lui des techniques de relaxation.
Ensuite, veillez à la qualité de son sommeil, de son alimentation et de son hydratation.
En effet, des repas équilibrés et nutritifs sont essentiels pour fournir à votre enfant l’énergie nécessaire.
Enfin, vérifiez qu’il soit bien équipé – comme les chaussures appropriées, les protège-tibias… Un sac mal préparé provoque un pic de stress inutile.
Attitude des parents le jour du tournoi de football amateur
Ça y est ! C’est le jour J ! Votre enfant a rejoint ses coéquipiers. Ils entrent sur la pelouse. L’arbitre siffle le début du match.
Vous, vous êtes confortablement installés au bord du terrain ou dans les tribunes. C’est super ! Votre simple présence envoie un message positif à votre enfant. Vous lui témoignez votre amour. Vous lui montrez que vous vous souciez de ses efforts.
Maintenant, nous allons vous murmurer un secret : votre enfant vous observe du coin de l’œil. Et votre attitude impacte sa performance.
Alors, faites preuve de bienveillance. Encouragez-le positivement. Concentrez-vous sur ce qu’il fait de bien au lieu de le critiquer.
Et surtout…
Ne vous immiscez pas dans les décisions de l’entraîneur ou de l’arbitre. Les contester, c’est placer votre enfant dans une situation aussi inconfortable que peut l’être un chat pris sous une pluie battante. Ce déluge de propos inappropriés ne l’incite qu’à une seule chose : se faire discret. Et sur un terrain de football, il ne peut se réfugier nulle part.
Eh oui ! Vous devez, vous aussi, gérer vos émotions. Ne tombez pas dans le piège des enjeux et de la surmédiatisation du monde professionnel.
Ces débordements sont devenus fréquents, BEAUCOUP TROP FRÉQUENTS.
Le 13 avril 2022, l’Athlétic Club Boulogne-Billancourt (ACBB) a décidé de stopper l’organisation des entraînements suite à des agressions verbales et physiques envers les éducateurs. (Source : Ouest France – Violences dans le foot amateur : « Des parents pètent les plombs, pensant avoir le futur Mbappé ».)
Imaginez les répercussions sur un enfant !
Comment gérer l’après-match
Le tournoi touche à sa fin. Vous retrouvez votre enfant. Quel que soit le résultat, félicitez-le pour ses efforts.
Aussi, soyez à ses côtés.
Il vous fait part de sa déception ? Il semble frustré par ses performances ? Alors, aidez-le à prendre de la hauteur.
Discutez calmement des points à améliorer. Et ne formulez aucune critique.
En effet, votre enfant a besoin de soutiens émotionnel et moral. Et non, de se sentir écrasé.
Alors, rassurez-le et encouragez-le à persévérer.
Comment ?
L’UNICEF (Le Fonds des Nations unies pour l’enfance) propose sept attitudes pour aider à gérer une crise émotionnelle. (Source : site internet de l’UNICEF – Comment aider votre ado à gérer une crise émotionnelle.)
- Écouter votre enfant sans l’interrompre pour le soulager.
- Faire preuve d’empathie.
- Approuver les inquiétudes.
- Réconforter et soulager (par exemple avec des techniques de respiration).
- Démontrer sa confiance.
- Se rendre disponible pour aider (ne donnez un conseil que s’il le souhaite).
- Si votre enfant réclame de l’aide, agir ensemble sur ce que vous pouvez et acceptez ne pas pouvoir tout contrôler.
Bien évidemment, respectez la hiérarchie indiquée. Si la première attitude ne fonctionne pas, passez à la suivante. Et, ainsi de suite, jusqu’à ce que votre enfant s’apaise.
Parents : vous occupez un poste décisif
Vous connaissez désormais votre rôle. Il est crucial dans l’épanouissement sportif de votre enfant.
Lorsqu’il participe à un tournoi de football amateur, vous devez le soutenir en amont, le jour de l’épreuve et après l’évènement.
En amont, en le rassurant et en veillant à son bien-être.
Le jour J, en étant présent et en l’encourageant. Évitez les critiques et ne contestez pas les décisions de l’entraîneur ou de l’arbitre.
Après le match, en étant à l’écoute, en faisant preuve d’empathie et en discutant calmement.
Vous verrez. Souvent le bien-être de votre enfant résulte de ses performances balle au pied.
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